Nous marchions comme l’on danse, l’avenir était si loin ! La lumière exubérante faisait vibrer nos matins Tes baisers étaient de fougue et sur nos corps accordés Il était tombé la foudre d’un amour d’éternité.
Ta mort engloutit ma vie, la lumière s’éteignît Il n’y eut que le silence , la souffrance et le déni . L’esprit hanté sans relâche par le désir d’en finir Le désir de te rejoindre, lâcher la corde et partir !
Au cours de ces heures sombres , dans la plus sombre des nuits Soudain surgit la frontière entre hier et aujourd’hui. Patiemment, pierre après pierre sans relâche, j’ai détruit Les murs de cette frontière qui séparait nos deux vies