Au creux du médaillon, tourne, tourne le temps... Oh, la vivacité de ce regard d'enfant, Et ses joues potelées, belles comme la rose, Et ce sourire frais alors qu'elle prend la pose.
Puis c'est l'adolescente avec ses cheveux fous, Son invincible ardeur et ses yeux pourtant doux Qui laisse enfin la place à la femme mature Au visage apaisé, à l'ovale très pur.
Vieillesse, te voici enfin pour terminer, Mais le sourire reste, au visage fané, Et les yeux, les beaux yeux tout remplis de bonté, Disent qu'elle a vécu sa pleine humanité.
La course du soleil accompagne la vie : L'astre vient au matin, puis montant au zénith, Décline doucement, à l’horizon se penche, Telle la rose au jardin qui lentement s’épanche.