J’ai pioché le meilleur, Mesdames je vous jure ! En ce jour de la femme, il me faut honorer Le meilleur des maris que la Terre eût porté Même si ça le gêne un peu aux entournures Et que sa modestie en soit un peu froissée ! Vous décrire en détail ses qualités, je n’ose Ce serait bien trop long en vers tout comme en prose Et je ne voudrais pas éveiller convoitises Jalousies ou désirs chez les dames conquises Par la description de tant de qualités Qui les ferait venir et se précipiter ! Sachez bien qu’avant tout son regard me chavire Et les ans n’y font rien pour calmer mon délire Il est pour moi l’amant, le père, le mari Le compagnon parfait que j’ai toujours chéri ! Mais j’arrêterai là mon beau panégyrique Car je vous vois messieurs aussi un peu sceptiques Et jaloux de surcroît. Laissons donc le sujet Et je vais de ce pas accomplir ce projet Qui ne me lasse pas après autant d’années Gâter mon bel aimé et toujours l’adorer !