Et par delà la mort Je voudrais que m’éclairent Tes yeux Dans ce réduit Où l’on m’aura celée La chaleur de ta main Pour réchauffer la bière Où lentement mon corps Sera décomposé. Je voudrais respirer Chaque soir ton haleine Et que ta voix s’élève Berceuse à mon sommeil Tu serais mon appui Comme au temps de ma vie Et de ma sombre nuit Le soleil éternel. Je voudrais, je voudrais… Mais que sais-je, Pauvrette, De ce gouffre innommable Où je t’aurai perdu ?