Le ciel rejoint la terre, infinies épousailles Si tu veux revenir, il faudra que tu ailles Sur le chemin neigeux où l’arbre frémissant Cherche dans le ciel gris un espoir de printemps.
Et tu ne sentiras du froid l’âpre morsure Car plus loin je t’attends, tu peux en être sûr. Tes pas sur le chemin feront battre mon cœur Et déjà, de tes bras je perçois la douceur.
Le feu sera ardent au creux de l’âtre noir Et la chambre accueillante à nos plus fous espoirs. Aimé, viens, je t’attends, et tes pas sur la route Briseront à jamais la tristesse et le doute !
Le printemps semble loin sous la neige qui tombe Nos amours oubliés seraient-ils dans la tombe ? Non, je ne veux y croire et toujours je t’attends Et je guette tes pas au bout du chemin blanc…