De mon jardin d’hiver j’admire l’opulence Les feuillages fournis s’éploient avec aisance Jaillissent en cascades accrochant le regard Et le rouge des fleurs déploie son étendard
Mon regard tout le jour y cherche le repos Caressant le décor de ces belles en pot Qui, bien loin des frimas et des vents redoutés Offrent pour mon plaisir leurs touchantes beautés
Je m’approche souvent, et ma main les effleure Je leur parle ...( « Comment , elle parle à ses fleurs ? « ) Eh bien oui ! Et ma voix se fait pour elles familière Tandis que je les vois frémir dans la lumière !