Un bruit peu distingué vient troubler le silence Perturbant , du jardin, le calme recueilli. C’est un soupir fortuit, un soupir qui s’élance Un vent impertinent que l’oreille a cueilli.
Borborygme fâcheux offensant le pudique Qui rougit tout soudain de s’être relâché Sans pouvoir maîtriser ce conduit diabolique D’autant plus dangereux qu’il est toujours caché.
Un rien peut l’irriter, car il est susceptible Pour le moindre faux-pas il proteste et se tord Il allume soudain cet affreux combustible Qui nous couvre de honte et nous fait tant de tort !
Les choux , les haricots vont mener la cadence Nos pauvres intestins vont alors rouspéter C’est alors que survient l’indigne flatulence Qui, sans cérémonie, nous invite à péter !