Vous parler de ces pleurs, et de ces hurlements, De l’épouvante assise aux marches de l’enfance, De ces monstres brutaux prédateurs d’innocence Qui firent basculer nos cœurs dans le néant !
Parler de ce jour-là qui fut interminable, De l’ignoble fureur d’un destin aveuglé, Et de la Liberté, en ce temps bâillonnée Qui ne put empêcher ce crime insoutenable.
C’était au mois de mai, un jour sur notre Terre : Dix otages choisis, dont mon très jeune père, Fusillés par la main des sbires de celui
Qui fit trembler le monde à l’orée de l’enfer… S’ouvrirent au printemps les portes de l’hiver Pour l’enfant qui ,depuis, n’en a jamais guéri.
MARCEK
En mémoire des martyrs du 21 mai 1944, à Frayssinet-le Gélat
Je voudrais que ce que j'ai vécu à l'âge de 5 ans et qui a marqué à jamais mon existence ne puisse se reproduire. La guerre, toutes les guerres, sont scélérates, ignobles , inacceptables! Nous devons , par tous les moyens, oeuvrer pour la paix dans le monde! La transmission de cette mémoire aux jeunes générations participe à cette œuvre..