Il me prend des envies d'imiter les plus grands. Quand j'écris un sonnet, je pense à Baudelaire Ou à Rimbaud aussi, à leurs vers flamboyants, Mais, au bout de ma plume, il n'y a que mes vers !
Pourtant je veux écrire et chanter mes chansons Avec mes mots à moi, mes amours, mes passions... Pourquoi toujours douter et se décourager : Je ne travaille pas pour la postérité !
Honnis et rejetés eux-mêmes en leur temps, ILs ont connu l'enfer et les pires tourments. C'est pour cela d'ailleurs que leur prose est si belle, Elle est trempée au feu des peines éternelles.
Oui, arrachons de nous les mots, quoiqu'on en dise, Certains pour fulminer et flétrir la bêtise, D'autres pour témoigner et raconter leur temps, D'autres enfin, pour exalter les sentiments.
Chacun a son credo, chacun a sa manière. L'essentiel est de dire, et l'on ne saurait taire Ce qui vous tient à coeur, par crainte de ne pas Egaler ces étoiles brillant dans l'au-delà !