Quand la terre et la mer, gourmandes, se rencontrent Fermons un peu les yeux pour mieux être emportés Par l’arôme puissant de la sardine à l’huile Qu’ adoucit le parfum de la figue sucrée Dont la chair éclatée laisse sourdre une lymphe Que le poivron, subtil, sait si bien exalter ! Et presque un goût d’embrun traverse la cuisine Effaçant du repas toute banalité...
La tomate se plaint : « Eh bien, moi, on m’oublie ? « Mais non, pomme d’amour, votre chair va combler L’assiette et l’appétit de tous les fins gourmets ! La tomate sourit et déjà se rengorge