Les jardins d’Ispahan peuvent crouler de roses La neige de ta chair est plus douce à mes yeux Et sur ton front si pur où ma lèvre se pose S’exhalent les parfums les plus délicieux.
S’ y trouvent la senteur du jasmin des Açores Et l’arôme sucré du lys voluptueux Je m’y noie, m’y oublie, et je m’attarde encore A cueillir sur ta peau des nectars onctueux
La violette d’avril sous la mousse abritée N’attend plus que ma main, je la sens palpiter Sous le feu du désir qui épand son essence.
De ton jardin secret j’aime les floraisons J’y pénètre, ébloui, et j’y perds la raison Et j’y cueille l’amour en mille inflorescences.