Je veux bien que l'on décore Je veux bien que l'on s'esbaudisse Je veux bien que l'on applaudisse Je veux bien que l'on s'amuse
Mais cette orgie de lumières Ce trop-plein de guirlandes Ces excès d'illuminations Me blessent les yeux et le cœur A une période où l'urgence N'est pas dans le superflu Mais dans les dépenses raisonnées Qui offriront un toit aux égarés Une soupe chaude aux affamés Un avenir aux sans-emplois Ces lumières sont de tristes faux-semblants Qui m' insupportent !