Allons, tous, qu’on s’emberlucoque D’une idée révolutionnaire Que l’on turlupine et se moque De tous les valétudinaires Viragos et autres rombières Qui nous jettent des chats-en-jambes Pour nous empêcher d’être ingambes Vidons les armoires remplies De rancoeurs et peines rancies Ouvrons la fenêtre à l’air pur Fuyons à jamais les guérites Le bonheur vient, qui nous invite Accueillons ce roger-bontemps Qui chambole à travers les champs Ebaudissons-nous de la chance Inouïe d’être encor vivants Lorsque certains, de malenchère Reposent tout froids sous la terre ! Et n’invitons à notre table Pour goûter des mets délectables Les dédaigneux de sot-l’y- laisse Qui ne s’assoient que d’une fesse Mais fessons nos vins les plus doux En tenant la vie par le cou !
Apostille :
En lisant tout ce catéchisme, Pardonnez mon cataglottisme !