Et la rose, la rose, et encore et toujours, Qu’elle soit de satin, de somptueux velours, Etamines tendues qui couronnent en grâce La robe juponnée qu’un papillon déplace,
Qu’un léger vent retrousse au détour d’une allée Alors que, trop lassée d’une chaude journée Elle fléchit un peu sur sa tige, et s’endort Aux lueurs d’un couchant prodigue de ses ors.
Quand la soir la ranime aux baisers du serein Sa grâce se déploie, son charme est souverain… Elle envoûte nos nuits, lorsque, tel un encens Nous viennent ses senteurs au charme évanescent .