Un peu de soleil, quatre primevères Des bourgeons enflés au bois des lilas Un air de gaieté dans le ciel sévère Est-ce toi, Printemps, qui reviens par là ?
Des souffles très doux, brises passagères Parfums oubliés de tendre gazon Je me sens soudain l’âme plus légère Est-ce toi, Printemps qui viens en saison ?
Un soleil plus vif ferme mes paupières Le chat se réveille et court les mulots On dirait soudain que la terre entière Eclate de rire en jolis grelots !
Pépiements d’oiseaux au bord des gouttières Bruissement d’averse en gouttes perlées Je te sens déjà, et mon cœur t’espère Reviens-nous, Printemps, de ton pas ailé !