Enchantement des chairs pétries par le soleil L’eau, le vent, la lumière au soir et au réveil Enchantement pulpeux... Serais-je carnassière A vouloir mordre ainsi cette chair prisonnière De la peau bien tendue, luisante de santé De ces légumes , fruits d’un jardin enchanté ?
C’est le plaisir de l’œil et celui du toucher On soupèse, on admire, avant que de loucher Vers le couteau tranchant, la vapeur si légère La friteuse, le four ...non, vraiment, j’exagère !!!!
C’est, à peine cueillis, que l’on songe à manger Ces enfants du soleil, cadeaux du potager ! Quand allons nous brider nos appétits sauvages ? Mais la faim nous tenaille à rêver de potages