Elle triomphe du béton Elle transperce la chaussée Elle est intense vibrion Qui sait grimper et se hausser Au flanc d'un stérile rocher Battu par l'embrun de la grève Sans que l'homme y vienne piocher Sans que l'eau l'imbibe de rêve...
Elle s'accroche et se cramponne Brave le soleil écrasant De sa beauté elle couronne La dune aride sous le vent Quelle est cette folle présence Ce jet de vie, ce coeur dément ? C'est le feu vert de l'espérance La plante avide de printemps !