Mais de quel droit, monsieur, soulevez-vous ma robe Sans jamais me toucher, simplement du regard Et vos yeux, à mes yeux aussitôt se dérobent Lorsque je vous surprends avec cet air hagard !
De quel droit voulez-vous que plus bas je me penche Plus près , encor plus près, car vous n’arrivez pas A cravater ce cou , lors qu’avec insolence Vous vous donnez le droit de lorgner mes appâts !
Certes, rien n’est jamais avoué clairement Et vos mains sont toujours des plus respectueuses Mais de quel droit, Monsieur, un désir si violent Ne me déclare enfin son envie … amoureuse
Je me consume hélas sous vos regards ardents De quel droit jouez-vous avec mon coeur si tendre Voyez, je n’en peux plus, je n’en peux plus d’attendre : Je me donne le droit de chercher un amant !