Vos
poèmes

Vos corps se roulent, se complaisent
Je l’ai vu, sur le sol bien chaud
Sans souci, vous prenez vos aises
Sur les sillons de haricots !

Papattes et queues se trémoussent
On écrase sans précaution
On ne sait pas qu’ici ça pousse
Sortez de là ! Malédiction !

Mais vous me lancez, pathétiques
Des regards par trop étonnés
Nos jeux seraient -ils maléfiques ?
Pourquoi soudain ainsi tonner !

Habitués à mes caresses
Les voici penauds et contrits
A ma voix soudain vengeresse
Ils fuient sans avoir rien compris !

Tant pis pour toi ! ( Je me gourmande ... )
Tu n’avais qu’à mieux protéger
Les abords de ta plate-bande
Ton comportement fut léger !

Après cette admonestation
Je construis une barricade
Pour dissuader mes champions
De recommencer leurs balades !