Je suivais, bienheureux, le provoquant sillage Des parfums sensuels que diffusait son corps : Des arômes discrets et des parfums sauvages Palpitaient et vibraient en somptueux accords.
De ces pieds innocents, aux saveurs de cannelle A la soyeuse orée de ses cheveux épars Je découvrais sa peau, effleurant ses dentelles D’où semblaient émaner les fragrances du nard.
J’aimais ses petits seins, dont le goût de vanille Attirait mes baisers irrésistiblement. J’étais peu averti des malices des filles Et je m’interrogeais, me demandant souvent
Pourquoi ses longs cheveux flottaient sur ses épaules, Ondoyant dans les airs qui transportaient vers moi Des effluves savants de fleurs, dont les corolles Se seraient concertées pour me mettre en émoi !
Aux sentiers interdits, j’apprenais à connaître Et à goûter enfin des plaisirs savoureux, Autant qu’elle voulait, bien sûr, me le permettre Dans les balbutiements de nos jeux amoureux.