De ce temps foudroyé qui nous restait encore Je veux, du désespoir, ôter l'horrible fleur Du temps qui nous sépare et déchire mon coeur Je me dois d'arracher, au jardin des douleurs L'herbe du noir néant, la tristesse rampante Et chercher cette joie qui germe sous les pleurs...
Des brûlants souvenirs qui hantent ma mémoire, Guidant au long des jours mes pas si chancelants, Je veux faire un brasier, un feu étincelant Où ma passion de toi ira se consumant Pour retrouver ton coeur en la vie éternelle.