Doux linges, frais appâts D'organza ou de tulle Beaux noeuds à délier Par des doigts éblouis
De sa féminité, elle joue, La coquine : Ses rondeurs , sa fraîcheur Son teint de bonne mine La cambrure affirmée De l'adorable pied !
Amenez la victime Elle vous le ligote Ses lèvres de morsures Au baiser carminé Préparent pour sa proie Une agonie, qu'assure Son regard innocent Aux reflets de lamproie Son parfum épicé Ajoute au sortilège Où l'innocent succombe Et pieds et poings liés !
Son âme serpentine A fasciné sa proie Pour mieux la dévorer Au plus fort de l'émoi !