Mi-ombre , mi-clarté, sur la mer endormie… Dans un ciel de velours, Séléné a souri Et sa pâle lueur s’épanche sur les flots Où les nymphes alors, peuvent surgir des eaux
Thétis, de son palais émerge, rayonnante Les bras entrelacés de perles, elle chante, Elle plonge et revient. Sur sa taille cambrée Ruissellent ses cheveux en cascades ambrées
Près d’elles sont groupées les belles Néréides Leurs voix sont assourdies, leurs paroles languides Et le flot est ému qui caresse leurs corps Où la lune a posé mille et un reflets d’or.
Le vent s’est apaisé, et la vague balance D’un léger mouvement leurs plongeons et leurs danses, Puis meurt sur les rochers en infinie douceur, Ecume dérobée aux mains des tendres sœurs