Jolie à souhait la petit' caille Prête à prendre dans ses filets Des beaux messieurs qui dans les mailles Auront le temps de frétiller Aux langoureuses mélodies Jouées par ses doigts potelés !
Pour elle ils seront tout ouïes Nageant vers son décolleté Effleurant ses cuisses dodues De leurs moustaches de minets
Cette belle plante pulpeuse Répond au doux nom de Circé Méfiez-vous, messieurs, de la gueuse Ulysse en a beaucoup bavé !
Lorsque à sa bouche désirable La passion vous irez mendier Prudence, pauvres misérables En pourceaux vous serez changés !