Aux vitraux du paradis Une belle Dame Lèvres closes qui sourient Doux yeux en amande Ses cheveux en frais ruisseaux Le long des épaules Léger comme un vol d’oiseau Son regard me frôle. Son visage s’alanguit Contre sa main fine Est-ce un ange qui sourit Et qui me devine ?
L’asphodèle au vent léger N’est jamais plus belle Ni l’aronde qui s’enfuit Dans un frisson d’ailes Il est venu de ses yeux Un million d’étoiles Et le bateau de mes nuits Hisse la grand’ voile.