Leur monture hennit, et d'un coup d'éperon Les voilà reparties en un galop dantesque Ces femelles d'acier et de chair en fusion Qui ont su résister à mainte soldatesque
Au galop des chevaux, les voici brandissant Leurs lances acérées et leur hargne guerrière. Sous la chair de ces seins aux tétons arrogants Vit un coeur combattant jusqu'à l'heure dernière !
Regardez-les surgir dans la vive lumière Centaures féminins aux corps d'albâtre pur Ces filles indomptées sous le feu des crinières Défendent vaillamment les portes de Namur !
Marcek
En hommage au tableau de Claude Hardenne (Chevalières)