Si par malheur ta main vient à quitter la mienne Que ferai-je sans toi, loin du clair de tes yeux Quand mes jours assombris verront pleurer ma peine Le cœur glacé d’effroi, loin du feu de tes yeux.
Si tu pars le premier en ces contrées lointaines Où l’on nous dit qu’un jour on peut rencontrer Dieu Ce cœur va chavirer, et dans l’eau des fontaines Il va chercher sans fin le miroir de tes yeux
Prends ma main dans ta main, et au fond de tes yeux Laisse-moi découvrir la douceur de ce feu Où je puise ma force et ma sérénité
Le temps nous est compté, inexorablement Que s’embrasent les jours, à nos plaisirs d’amants Car mon cœur s’épouvante au mot d’ « Eternité »