Dans les bras de Morphée qu'il est doux de plonger Lorsque l'aube palpite au bord de la croisée . On s'endort tout soudain au chant des tourterelles, Et dans leur bercement notre âme est hirondelle
Qui s'envole au plus haut, s'évade au paradis, S'introduit au palais des rêves interdits Se ressource et s'abreuve aux eaux de l'Hippocrène Oublie les soubresauts du monde et de sa haine.
Les rêves sont les fleurs du jardin de nos vies, Et l'esprit, libéré des entraves humaines Rejoint, dans ces contrées où la psyché est reine
Un ange qui l'escorte et parfois le conduit Dans un grand labyrinthe aux couloirs incertains, Où apparaît au loin la clarté du divin...