Je rêve de monter à quelque cerisier : Mon enfance perdue, je ne t'ai oubliée! Les cerises craquaient dans ma bouche gourmande Et j'aurais bien voulu ne jamais redescendre
Rester, comme l'oiseau sur la branche, perchée, De quelques fruits bien mûrs faire tout mon dîner Pépier tout doucement au murmure des feuilles Au front du cerisier, berceau de doux accueil,
Et au bleu de l'azur m'envoler tout soudain Aussi vif qu'un caillou jeté par une main Et rejoindre le ciel et n'en plus redescendre... O mes jeunes années, n'êtes-vous plus que cendres ?