Encadrée de pierre blanche, Cette petite porte amenait à la cave Fraîche et voûtée, Vêtue de toiles d’araignées En délicates dentelles. Un parfum de mystère et de vin Emanait des vieux tonneaux Tapis tout au fond, Enormes baleines ou monstres menaçants Dans nos imaginations enfantines Promptes à s’échauffer… Et quand nous avions eu notre ration d’épouvante, Vite, le cœur battant, nous ouvrions la porte Sur la cour éblouie de soleil, Sur la cascade bleu d’azur des ipomées Que remplaça, plus tard, une impériale glycine.