Ah, ces seins assassins Qui par leurs aréoles Attirent tant les mains Et la bouche frivole De l'homme qui revit Les baisant doucement Les premiers jours ravis De ses tétées d'enfant!
Ils sont doux à sa main Et fondent sous la langue Ils attirent, malins Son attention gourmande On dirait qu'ils demandent En pointant fièrement Sous un léger corsage, Que la main de l'amant S'y égare, peu sage...
Comment donc résister A ces doux mamelons Qui, même bien cachés Sous dentelles ou linons Aux yeux en disent long!
Oui, à vos tendres yeux Voués à tous les seins Et que bien à dessein, Messieurs, Ils assassinent !