Sauras-tu attendre Tout seul au bord de l'abîme Avec tes bras levés Vers cette coulée d'or Qui scintille au loin ? L'oiseau Au coeur battant Appelle vainement Le printemps. En toi, s'agitent pourtant Bien des promesses. Des promesses de fleurs Des promesses de fruits Et de feuillages drus Peut-être.
Et l'oiseau soudain, Entend Doucement murmurer ta sève...