Je brode tous mes jours au coton d'espérance Mais aujourd'hui, hélas, le fil s'est embrouillé Mes larmes ont coulé, comme au temps de l'enfance, Et j'ai versé des pleurs sur toi, mon beau-Minet.
Je pleure sur la joie que me donnaient ta grâce Ta beauté de félin, tes appels roucoulés. Miraculeusement, malgré le temps qui passe Tu gardais la splendeur de tes jeunes années
Plus jamais tes appels , tes mines empressées Quand, fou de nous revoir, et la queue haut dressée Tu ouvrais le chemin à nos pas, vers le seuil Où tes ronrons fusaient, tendres signes d'accueil.
Je t'appelais Zouzou , mon bébé, Beau jeune homme, Et nous avons vécu un bel amour en somme. Tu as fermé les yeux, mais je vois malgré tout Tes prunelles dorées et ton regard si doux...