Ah, que j'aimais la charmante théière La tasse aussi, et sa jolie cuillère Tout en vermeil et les petits gâteaux Que grand-maman mettait sur le plateau !
Elle apportait le plateau au salon Et toutes deux, ravies nous devisions Pendant qu'auprès des tisons rougeoyants Le beau chat noir tressautait en rêvant.
Dans le parfum des bûches qui brûlaient J'étais si bien et je m'alanguissais J'aurais voulu prolonger ces moments Emprisonner ce bonheur dans le temps !
Que j'aimerais, o ma jolie grand-mère La retrouver, la charmante théière Où dans le fond, tu disposais toujours Mêlées au thé, des brindilles d'amour !