J’ai mal à ta bouche, Mal à tes seins, Mal sur tout ton corps Et c‘est fantastique. J’ai mal quand tu te couches, Sur ta peau de chagrin Bâbord, tribord, Ton état m’est critique. Et même si cela en étonne, Mon seul réconfort, C’est d’avoir mal pour toi Et c’est merveilleux. Que Dieu me pardonne Si ton mal me dévore, Au plus profond de moi, J’en suis le plus heureux. Quand j’étouffe tes plaintes, Quand je souffre pour toi, Quand tu es enceinte, Au plus profond de moi, J’en éprouve parfois L’envie de me libérer De cet étau, ce carquois, Qui ne cesse de m’oppresser Et c‘est à toi que je le dois. J’ai mal à ta bouche, J’ai mal à ta chair, Mal à ce cœur, Pourtant si précieux. Mal quand tu te couches Sur ta peau de chagrin Mal en toutes heures Ton état m’est sérieux.