Je foule ces sols aux galets lissés par les ans La cloche d' abbaye chante son vieux carillon. Les lieux évoquent un passé riche d'enseignement, Dans la cour de l'école royale, plus de garçons..
Les couloirs aux murs peints en blanc, si imposants Sont silencieux, les portes restent fermées. Plus une âme dans la cour des Rouges, les platanes géants Portent gravés dans l'écorce des initiales entrelacées.
Les classes sont désertées, l'abbaye a été transformée En hôtel, elle accueille d'anciens élèves venus visiter Le village médiéval aux ruelles étroites et tortueuses L'ancienne masure, vrai joyau, rappelle cette caste studieu
Coupés de leurs racines familiales, ces jeunes garçons Apprennent les langues vivantes, les mathématiques. Découvrent les Arts, les sports, l'escrime et la musique C'est une vie austère, eau froide et rudes conditions.
Le ciel est bleu, novembre a glissé son manteau glacé Recouvrant le pied de la montagne Noire et ses châtaigniers. Le pic de Nore s'enroule dans un voile de brumes perlées Les vaches rousses, robes laineuses paissent dans les prés.
