Le vent dans tes cheveux blonds. Qui te fait faire des bonds. Tu te sens libre et vivant. Ces instants d’insouciance d’avant.
Ton sourire qui fait percer le soleil. Une ombrelle qui s’envole au vent. Tu te sens vivre et tu regardes le ciel. Tu as dix ans et tu aimes la vie intensément.
Tu traverses la route insouciant. Mais le destin te brise en un instant. Que t’a-t-il passé par la tête. Traverser sans regarder, lui a crié pourtant à tue-tête.
Tu es là comme un pantin désarticulé. Un pauvre objet que l’on a jeté. La route est remplie de monde. Mais toi tu n’es plus de ce monde.
Les étoiles se sont multipliées. La lumière a pris ton pauvre corps. Sur le rivage les nuages se sont amoncelés. Vivant tu n’es plus, mais libre de vagabonder.
