Tandis que la plaine s’éveille. On entend tranquillement le chant des oiseaux. Moi, les yeux ouverts derrière les rideaux. A la lueur des rais de lumière sonne le réveil.
Péniblement j’essaie de sortir du lit. La nuit a été si longue et pleine de bruits. J’ai les yeux qui ont du mal à s’ouvrir. Le monde réel attendra encore un peu ma présence.
Peuplée de fantômes cette nuit aura été longue. Oppressée, je suis, jamais facile de vivre ici. Dans ce château hanté, il y avait fort à faire cette nuit. Mais peu à peu je reviens à la réalité de ce ping pong.
J’ai la tête qui vrille. Je ne serais pas habile sur mes béquilles. Je vacille, tant que la tête tourne. Rester au lit me semble plus judicieux. Tant pis le soleil attendra, ainsi que le ciel bleu.