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Marie-France Beaujean (2)

Quand le soir descend sur le jardin

Quand rend l’âme dans le soir d’été , des fleurs la plus belle.
L’autre fleur hante le jardin car elle est immortelle.
Dans l’obscurité j’entends encore murmurer ta douce voix.
Dans l’invisible de tes yeux résonne encore les longs émois.

Ô ma douce, comment pouvoir t’oublier.
Tu étais ma chair, mon envie, ma raison d’aimer.
Dans le soir comme la rose tu t’es envolée.
Comment t’oublier, toi, qui était mon âme sœur.

Le vent sur le jardin a soufflé.
Les pétales au vent mauvais se sont envolées.
Il ne reste que les corolles des fleurs.
Mais toi, ma mie, tu es partie ma fleur.

Je ne peux plus regarder le jardin.
Ce Versailles comme le Nôtre je l’avais construit.
Mais sans toi, l’âme de ce jardin achevé.
A mes yeux, il n’a plus de valeur sans toi mon amie.

Les oiseaux à la fontaine viennent s’abreuver.
Mésanges, tourterelles, verdiers et huppe faciès sont toujours présentes.
Sans ta présence la vie est un enfer, le jardin me semble étranger.
D’où tu es peut-être m’observes tu le soir couché.

Il ne me reste que des regrets.
J’aimais tant le partager.
Ton doux chant, et, le poids de ta main sur mon visage.
Me semblent venu d’un autre âge.