Ô amour quand viens-tu. Il me tarde de te retrouver. Ça fait si longtemps où te trouves-tu. J’ai cherché dans les dédales des rues.
Je n’y ai trouvé aucune trace laissée. Le flot des passants les aurait effacé. Les vacances seront bientôt terminées. Le temps aurait-il effacé nos serments ?
Je me languis de toi et de tes baisers. Es-tu dans les bras d’une inconnue. Le travail te prend-il tout ton temps. Les questions se succèdent sans réponse laissée.
Sans toi longues sont les heures. Le parfum de l’été me semble atténué. Je me réjouis de pouvoir t’embrasser. Mais ne serait-ce ici qu’un leurre.
Je me sens idiote comme une souris. A qui on a fait miroiter un morceau de gruyère. Pour mieux ainsi l’attraper et la laisser recueillie ? Je me fais sûrement des idées dans la bruyère.
Toi seul a les réponses à mes questions. La vie n’est certes pas un long fleuve tranquille. Aujourd’hui je remarche sans mes béquilles. Un mieux cependant à mon état d’émotions.
Je t’attends ne tarde plus. Je ne saurais attendre plus. Sinon, je me ferais à la raison. Nos serments n’étaient que du bidon.
