Dans la nuit qui s’avance. Mes pas me conduisent vers ta demeure. Lentement, mais sûrement vers l’échéance. Il me tarde d’arriver car sans toi je me meure.
Retrouver ta présence et ton parfum envoûtant. Tes bras qui m’enserrent et me préservent. Tes baisers soyeux qui me cueillent. Respirer ta peau et me laisse pantelant.
Ô ma douce amie, combien me coûte cela. Nuit et jour j’aimerais pouvoir te serrer contre moi. Mais mon manque de liberté me contraint à cela. Et, de ce fait je ne peux me donner que par épisode à toi.
Il me tarde que ma liberté me soit confirmée. Et, tout ça me fend le cœur. La liberté est un prix qu’il me faut payer. En faisant ce choix, je me suis hélas trompé ma fleur.
Des erreurs on apprend. Même s’il faut en passer par là mon cœur. Ô ma mie, ma douce fleur. A ta porte je serais cette nuit cependant.