Mon embarcation descendait le fleuve. Sur celui-ci on distinguait la rive. Il fleurait bon l’été et pour une fois je n’étais ivre. La voile fouettait grâce au vent qui soufflait dans cette épreuve.
C’était le temps des défis. Je n’avais jamais de répit. Je tentais tout le temps de me surpasser. J’étais jeune, insouciant et bien né.
Combien de fois me suis-je fait rappeler. Mes parents étaient obsédés par mes frasques. Il faut dire que je n’avais pas de miasmes. Alors je faisais tout ce que je voulais.
Le sort en serait-il toujours ainsi. Que c’était beau la jeunesse. Voguer au fil de l’eau sans détresse. Mais un jour à force de chercher.
Le destin me rattrapa et me causa mille ennuis. J’avais souscrit tant de fois à la chance. Qu’un jour, loin de la France. Je sombrais dans l’ivresse et l’ennui.
