Lorsque tes yeux seront séchés. Qu’à la source tu ne viendras plus te désaltérer. Alors à ce moment penseras-tu à moi. Toi qui naguère m’aimait.
Loin des yeux, loin du cœur. Qu’as-tu fait de ta vie naguère. Sais-tu que je vivais l’enfer. Moi je ne cessais de t’aimer mon âme sœur.
La vie coulait peut-être douce pour toi. Moi ton absence m’a brisé. Comme un pauvre bougre je t’attendais. Je m’étais reculé dans la foi.
Je priais tellement fort. Que les jointures de mes doigts sont usés. Chaque jour je traînais mes guêtres. Sur les bancs des églises je priais.
Le Dieu tout puissant m’a entendu. Parce que je te vois devant moi. Pourtant du temps il en a fallu Tu pleures, mais sais-tu… ? Quelle traversée du désert j’ai parcouru.