Combien de levers de soleil faudra-t-il. Pour qu’enfin je trouve ici la sérénité ? Loin de toi et de la maison ont lieu des combats. Ô terre adorée, quand te reverrais-je loin de ce péril.
J’ai marché dans la boue, sous les barbelés. Traîné les pieds, mon paquetage sur le dos. Monté la tente en catimini pour m’y installer. Les combats font rage, je ne sais si je m’en sortirais.
A 5 heures c’est le réveil à la caserne. Je compte les jours et les heures. Espérant enfin la permission près de Lucerne. Le soir, je n’ai qu’une hâte retrouver mon lit.
Penser à toi ma bien aimée. Sentir enfin ton parfum subtil. Revoir l’éclat de tes yeux. Voir ton sourire et te couvrir de baisers toi si fragile.
Sans toi, je suis si malheureux. Ô tendre fleur. Toi qui prends soin de mon cœur. Je n’ai qu’un désir être heureux. Rentrer pour de baisers te couvrir.