Je ne sais ni le pourquoi ni le comment. Un parchemin est arrivé subitement dans ma main. Est-ce le vent qui tout à coup s’est rendu complice. Est-ce un doux messager qui a voulu arrêter votre supplice.
En le lisant j’ai observé tous ces sentiments. Vous les laissez transparaître abondamment. Mais malheureusement je ne sais qu’en faire. Votre refuge est à plus de mille lieues du séminaire.
Je garde ce message fidèle à votre image. Mais mon cœur ne peut répondre à votre hommage. La passion ne doit s’envoler de ma cage. Car mon corps lui doit rester sage.
Sur cette île abandonnée. Où vous avez fait hélas naufrage. Restera à jamais une missive délaissée. Courage à vous doux chevalier.
Je souhaite évidemment qu’un bateau croise votre route. Je comprends bien votre désespoir. Mais hélas il est de mon devoir. De ne pas donner suite à votre déroute.
Le vent s’est levé ce soir. Je vous envoie par le même chemin. Ma réponse et mon désespoir. Qu’à votre quête sursoit votre destin.