Il fut un temps pour que la rose fleurisse. Cher ami, je dois vous dire qu’elle périclite. Cinq jours il a fallu pour qu’elle dépérisse. Elle était de mon jardin la favorite.
Son parfum dans le soir embaumait. Ses courbes étaient un plaisir des yeux. Pourquoi faut-il quand si peu de temps elle disparaît. Me voilà chagrine de ce plaisir joyeux.
Dans mon herbier la voilà qui repose. Souvenir d’un temps éphémère et court. Je pourrais admirer les pétales de la rose. Pourquoi le destin frappe de son joug de si belles choses.
