Dans la maison fermée depuis des années. Cernée de toutes parts par les oliviers. Un doux parfum de velours embaume la cuisine. Des restes de lavande, de roses ou de pistils.
On entend le doux battement de l’horloge. Comme si c’était hier que l’on l’avait quitté. Le miroir reste figé dans le temps et les années. On dirait qu’elle ait hantée par le passé.
Un soupçon vient nous percuter. N’y aurait-il pas de squatteurs improvisés ? Elle est pourtant toujours fermée. Par la fenêtre on y aperçoit une tasse de café.
Des reflets turquoise entrent avec le soleil. Des nuances insensées s’offrent à nos regards. S’est invité par un trou de serrure le ciel. Mais pourtant hors de la présence, et le silence. Il faut y garder nos distances.
