Le soleil se couche sur la colline aux oliviers. Il est d’un rouge profond et rougeoyant. Près de la maison aux volets verts couleur de l’océan. Les battants des volets claquent au vent.
Mireille est vêtue d ’un pagne argent. Olivier tond la pelouse en short seyant. Là, où les cigales font entendre leur chant. Mais ça doit être couru d’après son opinion.
Un quartier précis à retenu toute son attention. Elle se voit près de la mer où chante les grillons. Un salaire bien payé et une région cool. Mais bon ça n’est pas gagné d’avance.
Elle pense à l’été, une saison idéale pour elle. Elle est jeune, belle, elle se trouvera un amoureux. Derrière ses lunettes, deux yeux bien bleus. Mais il ne faut pas s’en mettre plein la tête.
Elle cachète la lettre, met un timbre sur l’enveloppe. Elle la porte au courrier vite fait. Son destin est maintenant entre ses mains. Le facteur est juste passé, tant pis ça sera pour demain.
Demain tournera-t-elle la clef. S’en ira-t-elle près des orangers. Elle se voit dans la cuisine. Respirant les senteurs de ce bel été.
Mais ça, ça n’est qu’un rêve. Une trêve dans son destin. Mais s’en mêlera-t-il le malin. Celui qui détruit en un instant demain.