Passe les jours, et le temps alors menace. Dans l’étroite rue je vois passer le marchand de glace. Glace à la fraise, à la menthe ou à la vanille. Mon cœur penche alors du côté du plus subtile.
L’orage qui menaçait de dégringoler s’est enfuit. Sur les chemins coure comme un fou l’écureuil. Cherchant dans les arbres après les noisettes ou sur le seuil. Voyez celui-ci avec son pelage roux et gris.
Ça me fait sourire et me rend plein d’amour. Le temps est lourd mais ça sent si bon le jour. Mes lèvres contre les tiennes sont un vrai remède. Ça me fait tourner la tête mais c’est un tel intermède.
Si amour rime avec toujours. Pas de crainte à avoir pour ces futurs jours. Souffle le vent dans nos cheveux blancs. Notre cœur lui a toujours vingt ans.