Dans les ombres de la nuit qui s’étendent sur la terrasse. Je perçois la présence d’un intrus qui s’immisce près de nous. Je sens, malgré le parfum des fleurs, son odeur. Son parfum de musc boisé arrive à mon nez et me cloue.
C’est l’été et la douceur du soir étend ses tentacules. Malgré le silence j’ai perçu sa présence, ridicule. Mon compagnon ne veut croire à cette présence importune. Pourtant, le chien de nos voisins a jappé près de l’enclume.
Les roses offrent leur velours à nos doigts. J’ai le cœur qui bat et est aux abois. Un reflet de cette ombre vient de se refléter. Je rentre à toute vitesse me mettre à l’abri.
Des nuances de vert percent l’ombre. Ce n’est que l’épouvantail en paille. Qui parade à distance, ébloui par la lumière des voisins. Fausse alerte, je sortirais demain.